1) Présence de la DGT en réunion de négociation de la branche :
Lors de la réunion et dans une lettre commune, les syndicats des salariés ont fait part de leur souhait
de voir la Direction générale du Travail (DGT) réintégrée dans les réunions de CPPNI.
Les organisations patronales ont répondu qu'elles n'avaient pas encore de réponse à ce sujet.
Les syndicats patronaux ont annoncé qu'ils se réuniraient prochainement avec le ministère et qu'ils
maintiendraient leur demande changée d'interlocuteur au sein de la DGT. Cependant, ils affichent
néanmoins le souhait à un rétablissement de la DGT en réunion.
2) Restitution par ARCALLIANCE de l'enquête sur les classifications :
• Cette enquête préliminaire a été réalisée sur un échantillon très limité et le questionnaire
devra être soumis à un plus grand nombre d'entreprises :
4 entreprises de + 250 salariés
4 entreprises entre 50 et 250 salariés
2 entreprises de – de 50 salariés
Les organisations syndicales s'inquiètent des emplois repères contestés, qui pour certains sont
accompagnés d'un CQP de la branche. Certains de ces emplois sont indispensables dans la branche
(ex. : plongeur). ARCALLIANCE répond qu'il faudra peut-être redéfinir ce qu'est un emploi repère et
rappeler ces métiers à la profession.
Les syndicats s'interrogent également sur l'incompréhension exprimée concernant les critères
classant et le fait de recevoir des demandes de classifications "fonction support" alors qu'elles existent
déjà.
Après un échange tendu avec ARCALLIANCE, il apparaît qu'ils se sont uniquement basés sur
l'avenant 47 et n'ont pas pris en compte l'avenant n°1 de ce même avenant !
Il y a deux critères contestés à revoir dans les critères classants :
• Management
• Relation client
Malgré les protestations des syndicats sur l'impression d'une refonte complète, ARCALLIANCE
indique qu'il s'agit seulement d'un toilettage proposé et non d'une refonte complète. Ils rappellent que
le questionnaire doit être élargi aux autres entreprises.
Il est décidé de lancer le questionnaire en juin/juillet afin d'obtenir des réponses en septembre. Cela
n'empêche pas les syndicats et les organisations patronales de commencer à travailler sur le sujet.
3) Revalorisation de la grille des minima de branche de la restauration collective :
Les organisations patronales déclarent que la proposition envoyée est la dernière et qu'elles n'ont pas
le mandat d'aller au-delà.
Les organisations syndicales exigent de connaître immédiatement les détails concernant la méthode
de calcul des 12% d'augmentations salariales ! Les organisations patronales osent prétendre qu'il
s'agit d'une application simpliste.
La CGT, quant à elle, rappelle violemment que les salariés subissent également les effets de
l'inflation. Les prix des produits alimentaires ont augmenté de manière scandaleuse de 22%, le gaz et
l'électricité affichent une hausse inacceptable de 15%, et les loyers ont atteint une augmentation
insupportable de 10% depuis le début de l'année. Nous exigeons justice et équité pour μles
travailleurs !
Les organisations patronales reconnaissent cela, mais soulignent que l'impact d'une augmentation de
12% sur l'ensemble de la grille salariale aurait un énorme impact sur les petites et grandes
entreprises. Elles mentionnent également l'augmentation de la PAC (Prime d'Activité Complémentaire)
et l'acceptation de prendre en compte l'ancienneté de branche pour les médailles du travail.
Les syndicats expriment leur déception et indiquent qu'ils consulteront leur fédération.
La CGT refuse catégoriquement de signer les revalorisations de la grille des minima de branche de la
restauration collective proposés par le SNRC, ce syndicat patronal national de la restauration
collective. Elle ne se contentera pas de ce qu'elle qualifie de "miettes" et exige avec véhémence une
révision immédiate de tous les salaires de cette branche pour la rendre enfin attractive.
Revendications de la CGT :
• Transfert et reconduction des contrats au 1er juin ou au dernier jour du mois précédent la
reprise du nouveau prestataire, afin d'éviter des difficultés pour les salariés (mutuelle, double
bulletin de salaire...).
Les organisations patronales vont examiner le sujet avec leurs assureurs comment faire en sorte que
les salariés ne paient pas deux fois une assurance santé le même mois.
• Point sur la subrogation.
Les organisations patronales répondent que c'est compliqué avec la télétransmission, les premiers
versements sont effectués sous 14 jours. Cependant, des problèmes subsistent avec les attestations
de salaires.
• Rapport d’activité de la branche.
Le délai pour étudier le rapport d'activité étant trop court (réception le 15 juin), il est reporté à la
prochaine réunion.
Prochaine CPPNI le 11 octobre 2023.