Le 18 septembre, on s’organise
On se mobilise dans l’unité syndicale
Quel que soit le premier ministre, les sacrifices pour
le monde du travail ça suffit ! D’autres choix sont
possibles.
Après nous avoir pris deux années de vie à la retraite, le gouvernement veut
encore faire payer les travailleur·ses, les précaires, les retraité·es et les
malades : deux jours fériés volés, remise en cause de la 5e semaine de
congés payés, désindexation de toutes les pensions de retraites, diminution
des allocations chômage, augmentation des franchises médicales, attaques
des services publics…
Le prétexte
de tous ces reculs sociaux c’est trouver 40 milliards d’euros pour combler la
dette qu’ils ont eux-mêmes créée, avec :
• chaque année 211 milliards d’aides publiques aux entreprises privées
sans contrôle, sans contrepartie ;
• des cadeaux fiscaux aux plus fortuné·es, le patrimoine des 500
familles les plus riches de France représente 40 % du PIB du pays !
En résumé, ça serait à toute la population de « faire des économies » – sauf
les grands groupes et les plus fortuné·es à qui on ne devrait rien demander !
D’ailleurs seul·es les représentant·es patronaux·les ont applaudi ces
propositions socialement injustes et économiquement inefficaces.
De l’argent il y en a… Il faut une vraie justice fiscale avec la taxation des
patrimoines, des dividendes et des rachats d’action, la remise à plat des 211
milliards d’euros d’aides publiques annuelles aux entreprises, le
rétablissement de l’ISF et la mise en place d’une vraie progressivité de l’impôt
sur le revenu.
Répondre aux priorités de la population : augmenter les salaires pour
vivre dignement de son travail, abroger la réforme des retraites passée en
force, stopper les licenciements pour protéger nos emplois et nos industries
avec une transition environnementale, protéger notre Sécurité sociale pour
tous les aléas de la vie, financer nos services publics sur tout le territoire.